martedì 5 aprile 2011

Commento al Vangelo V Dom Quar anno A 10 apr 11

Andiamo anche noi a morire con lui
( cf Gv 11,1-45)
  

11 Il y avait un malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de sa soeur Marthe. 2 Marie était celle qui oignit le Seigneur de parfum et lui essuya les pieds avec ses cheveux; c'était son frère Lazare qui était malade. 3 Les deux soeurs envoyèrent donc dire à Jésus: "Seigneur, celui que tu aimes est malade." 4 A cette nouvelle, Jésus dit: "Cette maladie ne mène pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu: afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle."
5 Or Jésus aimait Marthe et sa soeur et Lazare.
6 Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore dans le lieu où il se trouvait; 7 alors seulement, il dit aux disciples: "Allons de nouveau en Judée." 8 Ses disciples  lui dirent:  "Rabbi, tout  récemment les  Juifs cherchaient à te lapider, et tu retournes là-bas!" 9 Jésus répondit:

 "N'y a-t-il pas douze heures de jour?
 Si quelqu'un marche le jour, il ne bute pas,
   parce qu'il voit la lumière de ce monde;
10 mais s'il marche la nuit, il bute,
   parce que la lumière n'est pas en lui."

11 Il dit cela, et ensuite: "Notre ami Lazare repose, leur dit-il; mais je vais aller le réveiller." 12 Les disciples lui dirent: "Seigneur, s'il repose, il sera sauvé." 13 Jésus avait parlé de sa mort, mais eux pensèrent qu'il parlait du repos du sommeil. 14 Alors Jésus leur dit ouvertement: "Lazare est mort, 15 et je me réjouis pour vous de n'avoir pas été là-bas, afin que vous croyiez. Mais allons auprès de lui!" 16 Alors Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples: "Allons, nous aussi, pour mourir avec lui!"
17 A son arrivée, Jésus trouva Lazare dans le tombeau depuis quatre jours déjà. 18 Béthanie était près de Jérusalem, distant d'environ quinze stades, 19 et beaucoup d'entre les Juifs étaient venus auprès de Marthe et de Marie pour les consoler au sujet de leur frère. 20 Quand Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. 21 Marthe dit à Jésus: "Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. 22 Mais maintenant encore, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera." 23 Jésus lui dit: "Ton frère ressuscitera" -- 24 "Je sais, dit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour." 25 Jésus lui dit:

 "Je suis la résurrection.
 Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra;
26 et quiconque vit et croit en moi
   ne mourra jamais.
 Le crois-tu?"

27 Elle lui dit: "Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde."
28 Ayant dit cela, elle s'en alla appeler sa soeur Marie, lui disant en secret: "Le Maître est là et il t'appelle." 29 Celle-ci, à cette nouvelle, se leva bien vite et alla vers lui. 30 Jésus n'était pas encore arrivé au village, mais il se trouvait toujours à l'endroit où Marthe était venue à sa rencontre. 31 Quand les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et la consolaient la virent se lever bien vite et sortir, ils la suivirent, pensant qu'elle allait au tombeau pour y pleurer.
32 Arrivée là où était Jésus, Marie, en le voyant, tomba à ses pieds et lui dit: "Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort!" 33 Lorsqu'il la vit pleurer, et pleurer aussi les Juifs qui l'avaient accompagnée, Jésus frémit en son esprit et se troubla. 34 Il dit: "Où l'avez-vous mis?" Ils lui dirent: "Seigneur, viens et vois." 35 Jésus pleura. 36 Les Juifs dirent alors: "Voyez comme il l'aimait!" 37 Mais quelques-uns d'entre eux dirent: "Ne pouvait-il pas, lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, faire aussi que celui-ci ne mourût pas?" 38 Alors Jésus, frémissant à nouveau en lui-même, se rend au tombeau. C'était une grotte, avec une pierre placée par-dessus. 39 Jésus dit: "Enlevez la pierre!" Marthe, la soeur du mort, lui dit: "Seigneur, il sent déjà: c'est le quatrième jour." 40 Jésus lui dit: "Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu?" 41 On enleva donc la pierre. Jésus leva les yeux en haut et dit:

 "Père, je te rends grâces de m'avoir écouté.
42 Je savais que tu m'écoutes toujours;
   mais c'est à cause de la foule qui m'entoure
   que j'ai parlé,
   afin qu'ils croient que tu m'as envoyé."

43 Cela dit, il s'écria d'une voix forte: "Lazare, viens dehors!" 44 Le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, et son visage était enveloppé d'un suaire. Jésus leur dit: "Déliez-le et laissez-le aller."

45 Beaucoup d'entre les Juifs qui étaient venus auprès de Marie et avaient vu ce qu'il avait fait, crurent en lui.

Commento

L’anno scorso proprio di questi tempi sono stato toccato in modo particolare da due morti.
La prima, quella di una ragazza beninese ritrovata morta ai bordi della pista di terra, non lontano dal nostro convento. Una ragazza sconosciuta di cui nessuno ha saputo dire nome, cognome, villaggio né tantomeno la causa della morte. L’hanno trovata lì ai bordi della strada, stesa su un ciglio d’erba: tutto qui. L’altra, quella di Ilaria: una ragazza di una certa Parrocchia di una certa Diocesi italiana, che ho avuto a un campo scuola e che conoscevo discretamente bene. Lei è morta di un male incurabile il 7 aprile dell’anno scorso. Due storie diverse, molto diverse, ma con uno stesso destino. Di morte? No, di vita!
Mi colpiscono nel Vangelo della “rianimazione” di Lazzaro le parole di Tommaso, detto il gemello (Didimo): “andiamo anche noi a morire con lui”. Nel Vangelo di Giovanni spesso i dialoghi di Gesù sono intessuti di equivoci che svelano gradualmente il vero senso.
I suoi avevano appena espresso lo stupore per il desiderio di Gesù di tornare in Giudea (dove si trova Betania) dove poco tempo prima i giudei avevano cercato di lapidarlo e di fronte alla risolutezza di Gesù, Tommaso prende atto seriamente della sua scelta di aver seguito il suo maestro e dichiara: “andiamo anche noi a morire con lui”.
Gesù si avviava a Betania per fare il segno più grande dei sette raccontati dall’evangelista Giovanni, quello della resurrezione di Lazzaro, e Tommaso pensa alla morte. Gesù è figlio della luce , Gesù è La Luce, come abbiamo ascoltato Domenica scorsa, ma l’uomo vede davanti a sé solo il muro della morte. Però Tommaso, detto il gemello, accetta la sfida di camminare con Gesù nelle 12 ore di luce del giorno durante le quali splende Gesù, luce del mondo e invita gli altri a fare lo stesso: “andiamo anche noi …. a morire con lui”
Questo discepolo era soprannominato Didimo, che significa gemello. Gemello di chi? Dove è il fratello che dovrebbe rassomigliargli come una goccia d’acqua in quanto gemello? Fratello, sei tu che leggi. Il fratello gemello di Tommaso devo essere io che mi avvicino a Gesù attraverso questa parola di vita, per dire anche io: “andiamo …”
Gesù è luce del mondo, Gesù è la resurrezione, chi crede e vive in lui vivrà in eterno. Gesù pone anche a noi la domanda posta a Marta “Credi tu questo?”
La morte di chi ci è vicino ci strappa un pezzo di vita, ci fa’ dire come a Marta e poi Maria: “Maestro, se tu fossi stato qui, nostro fratello Lazzaro non sarebbe morto”. Noi diciamo qualcosa di molto simile: “Signore, se è vero che sei Dio, perché permetti la morte di una giovane ragazza, bella, pulita e onesta, e lasci vivere troppo a lungo dittatori, assassini, pedofili etc.
Gesù ci pone una sola domanda: “Tu credi che io sono la resurrezione? Che chi crede e vive in me vivrà in eterno?”.
Se le nostra risposta è si, accettiamo l’esortazione di Tommaso, nostro fratello gemello: “andiamo anche noi a morire con lui!” Accettiamo di portare la fatica degli impegni familiari (figli ribelli, una fedeltà coniugale eroica da vivere, genitori che sembrano troppo severi …), la fatica del mio lavoro e della fedeltà a degli impegni presi, accettiamo di orientare le nostre scelte secondo i criteri del Vangelo; in poche parole accettiamo di morire a noi stessi, e accettiamo anche la morte fisica di chi perdendo la sua vita ci ha già tolto un po’ della nostra, anche se questo ci fa’ versare lacrime come è successo a Gesù.
Carissima amica beninese senza nome, carissima Ilaria, voi siete già arrivate. Io vi raggiungerò presto. Anche io voglio andare a morire con Lui”.

Oggi, 5 aprile '11, mancano 227 giorni all'arrivo di Benedetto XVI in Bénin