sabato 30 aprile 2011

Commento al Vangelo II Dom Pasqua 30 apr 2011

Vedere per credere, credere per vedere.
(cf Gv 20,19-31)


Testo
19 Le soir, ce même jour, le premier de la semaine, et les portes étant closes, là où se trouvaient les disciples, par peur des Juifs, Jésus vint et se tint au milieu et il leur dit: "Paix à vous!" 20 Ayant dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie à la vue du Seigneur. 21 Il leur dit alors, de nouveau: "Paix à vous!
 Comme le Père m'a envoyé,
   moi aussi je vous envoie."
22 Ayant dit cela, il souffla sur eux et leur dit:
 "Recevez l'Esprit Saint.
23 Ceux à qui vous remettrez les péchés,
   ils leur seront remis;
   ceux à qui vous les retiendrez,
   ils leur seront retenus."
24 Or Thomas, l'un des Douze, appelé Didyme, n'était pas avec eux, lorsque vint Jésus. 25 Les autres disciples lui dirent donc: "Nous avons vu le Seigneur!" Mais il leur dit: "Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai pas." 26 Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau à l'intérieur et Thomas avec eux. Jésus vient, les portes étant closes, et il se tint au milieu et dit: "Paix à vous. 27 Puis il dit à Thomas: "Porte ton doigt ici: voici mes mains; avance ta main et mets-la dans mon côté, et ne deviens pas incrédule, mais croyant." 28 Thomas lui répondit: "Mon Seigneur et mon Dieu!" 29 Jésus lui dit:
 "Parce que tu me vois, tu crois.
 Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru."
30 Jésus a fait sous les yeux de ses disciples encore beaucoup d'autres signes, qui ne sont pas écrits dans ce livre. 31 Ceux-là ont été mis par écrit, pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu'en croyant vous ayez la vie en son nom.

Commento

Dopo tre settimane ritroviamo il nostro fratello gemello, Tommaso detto Dìdimo. Didimo significa appunto gemello. Fu lui che di fronte all’insistenza di Gesù di andare a Betania per andare a risvegliare l’amico Lazzaro nonostante il pericolo dei Giudei, disse rassegnato: “andiamo anche noi a morire con lui” (cf Gv 11). Ora lo ritroviamo, anzi lo troviamo assente all’incontro di Gesù con i suoi discepoli, la sera di quel primo giorno della settimana (che d’ora in poi sarà chiamato dai cristiani Domenica)  che nelle sue prime luci aveva rivelato il sepolcro vuoto a Maria di Magdala, a Pietro e al discepolo che Gesù amava. Assente quella sera ma protagonista otto giorni dopo (cioè la Domenica successiva) quando Gesù risorto lo invita a constatare, a guardare e a toccare i segni della sua passione, e a non essere più incredulo ma credente.
Questo personaggio ci aiuta a compiere l’itinerario della fede: se nel testo menzionato sopra aveva invitato ciascuno di noi ad andare a morire con Gesù, ora ci chiede di fare la sua stessa professione di fede e dire “Mio Signore, mio Dio”. La sua non è una semplice constatazione, ma un vero atto di fede: a partire dalla sua resurrezione, ha capito l’identità profonda di Gesù: “Mio Signore, mio Dio”. Tommaso vede un uomo tornato in vita dopo la sua morte e il salto della fede lo porta a riconoscere in lui la presenza di Dio stesso, quello che San Paolo dirà anni più tardi:  “… Poiché in lui abita corporalmente tutta la pienezza della divinità” (1Col 2,9). Tommaso vedendo Gesù, fa un atto di fede nella sua divinità, ma è anche vero che riconosce il suo Dio in Gesù risorto perché ha creduto.
Tommaso è veramente il fratello gemello di ciascuno di noi. Come ognuno di noi ha scoperto le parole di verità e di vita eterna che uscivano dalla bocca di Gesù e ha deciso di seguirlo fino in fondo. Poi però arriva il buio della sofferenza e quindi del dubbio e quando concretamente Gesù muore, più alcuna speranza sembra realizzabile. Tommaso non solo fugge come gli altri ma addirittura non è nemmeno con gli altri quando Gesù appare la prima volta. Il Signore nella sua misericordia concede a lui un’ulteriore possibilità e questa volta Tommaso non la perde e diventa credente.
La nostra fede si appoggia sulla fede di questo nostro fratello gemello e di tutti gli altri che hanno visto e toccato e mangiato con Gesù risorto. Anche noi un giorno abbiamo fatto la scelta, forse un po’ timida, di seguire Gesù, ma poi per cento mille motivi ci si è persi o nel buio del nostro dolore, o nel torpore della nostra comodità. Attraverso la testimonianza dei suoi discepoli, Gesù concede anche a noi come a Tommaso un’altra possibilità. Quante me ne concederà ancora? Beati noi se confidando nella testimonianza di questi uomini sapremo vedere e toccare Gesù risorto. Dove? Nella memoria celebrata della sua passione-morte-resurrezione (la Santa Messa), nella comunione ecclesiale, nel volto sofferente di chi attende l’ultima e definitiva apparizione di Gesù glorioso alla fine della storia, nella mia personale esperienza di dolore o di ricerca di senso. Sicura è questa parola: “Se noi siamo morti con lui, con lui anche vivremo. Se restiamo saldi, con lui regneremo” (2Tm2,11-12).

Résumé en français

Voir pour croire, croire pour voir.
Après trois semaines nous retrouvons notre ami, l’apôtre Thomas Didyme, le jumeau. En fait, Didyme signifie frère jumeau. Lors de la résurrection de Lazare, face à l’insistance de Jésus de se rendre à Béthanie malgré la menace de mort de la part des chefs Juifs, Thomas dit aux disciples et à nous aussi : « allons nous aussi mourir avec Lui ! » (Jn 11). Il l’a dit en même temps à chacun de nous, car chacun de nous doit se sentir le frère jumeau de Thomas.
Dans le texte évangélique de ce Dimanche aussi notre ami Thomas est tout à fait notre frère Jumeau. Nous aussi, après avoir choisi Jésus et après avoir pris la résolution («la ferme résolution» comme nous le disons dans l’acte de contrition) de le suivre jusqu’à la mort, l’avons abandonné à sa destinée et nous nous sommes cachés. En abandonnant Jésus, Thomas abandonne en même temps la communauté des disciples et c’est ainsi que lors de la première apparition de Jésus, Thomas n’était pas là. Même dans ce cas-là, nous sommes ses frères jumeaux : quand Jésus ne chauffe plus notre cœur nous perdons tout lien avec la communauté ecclésiale.
Mais le Seigneur, riche en miséricorde, offre à Thomas et à chacun de nous une autre possibilité. La semaine suivante Jésus paraissait de nouveau aux siens et lui dit: "Porte ton doigt ici: voici mes mains; avance ta main et mets-la dans mon côté, et ne deviens pas incrédule, mais croyant."
Merci Seigneur de nous avoir donné l’apôtre Thomas. Nous le ressentons près de nous : Thomas et les autres disciples ont vu et ont cru. Toutefois c’est leur foi et celle de Thomas en particulier, bien que faible, qui lui a permis de voir la divinité de Jésus, qui n’était pas un fait évident et qui donc a exigé de sa part aussi le saut de la foi, et de proclamer « mon Seigneur, mon Dieu ». Grâce à sa foi et à son témoignage nous aussi pouvons croire à la résurrection de Jésus et à sa divinité. En nous appuyant sur le témoignage de tous les apôtres nous pouvons croire à tout ce qui s’est passé à Jérusalem et en Palestine il y a 2000 ans et, par conséquent voir : voir Jésus ressuscité dans l’Eucharistie, voir Jésus ressuscité vivant au milieu de nous en tant que communauté chrétienne, voir Jésus ressuscité sur le visage souffrant de tous ceux qui attendent la rédemption finale.
«  Elle est sûre cette parole:
  Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous tenons ferme, avec lui nous régnerons » (2 Tm 2,10-11).


Oggi, 30 aprile 2011, mancano 202 giorni all'arrivo di Papa Benedetto XVI in Bénin (18 novembre 2011)

sabato 23 aprile 2011

Commento al Vangelo di Pasqua 2011

Gesù è risorto. A chi giova?
(cf Mt 28,1-10)

 Après le jour du sabbat, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l'autre Marie vinrent visiter le sépulcre.
 Et  voilà qu'il se fit un grand tremblement de terre: l'Ange du Seigneur descendit du ciel et vint rouler la pierre, sur  laquelle il s'assit.
 Il avait l'aspect de l'éclair, et sa robe était blanche comme neige.
 A sa vue, les gardes tressaillirent d'effroi et devinrent comme morts.
 Mais l'ange prit la parole et dit aux femmes: "Ne craignez point, vous: je sais bien que vous cherchez Jésus, le Crucifié.
 Il n'est pas ici, car il est ressuscité comme il l'avait dit. Venez voir le lieu où il gisait,
 et vite allez dire à ses disciples: Il est ressuscité d'entre les morts, et voilà qu'il vous précède en Galilée; c'est là que vous le verrez. Voilà, je vous l'ai dit."
 Quittant vite le tombeau, tout émues et pleines de joie, elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.

 Et voici que Jésus vint à leur rencontre: "Je vous salue", dit-il. Et elles de s'approcher et d'étreindre ses pieds en se prosternant devant lui.
 Alors Jésus leur dit: "Ne craignez point; allez annoncer à mes frères qu'ils doivent partir pour la Galilée, et là ils me verront."


Deux choses à remarquer : le fait historique de la résurrection de Jésus et notre condition de croyants face à cet événement.
1 Le fait historique d’abord.
Les femmes allèrent au tombeau de Jésus. Nous ne pouvons pas être sur du sentiment qui les animent. Est-ce qu’elles vont tout simplement visiter le sépulcre pour rendre hommage à un cadavre dans un tombeau ? Ou bien elles gardent une quelque espérance de trouver Jésus vivant ? L’Evangile ne nous dit rien à ce sujet toutefois  les événements qui se sont passés manifestent qu’elles ne s’attendaient pas à ce qu’elles ont vu.
Le tombeau était vide ! Des anges vint rouler la pierre, non pas pour faire sortir le corps de Jésus mais pour montrer aux femmes que le sépulcre était bel et bien vide. « Venez voir l’endroit où il reposait. »  … Où il reposait, dit-il, et en fait maintenant il est vivant.
 Jésus même justement, quelques instants après, va à la rencontre des femmes et Il se laisse toucher par elles : « Elles s’approchèrent et, lui saisissant les pieds, elles se prosternèrent devant lui ».
Donc voici la conclusion : Jésus n’est pas un esprit revenant, Jésus n’est pas un fantôme, Jésus n’est pas le fruit de l’imagination de quelqu’un. Jésus est ressuscité avec son âme et son corps. Ce que nous lisons dans les textes évangéliques est le témoignage des hommes et des femmes qui l’ont vu, l’ont touché, l’ont embrassé, qui ont mangé avec Lui. La résurrection de Jésus est un fait historique. Matthieu écrit dans son Evangile ce que lui aussi a entendu, ce que lui aussi a cru. Jésus après sa mort est ressuscité. A nous le choix : faire confiance à ces témoins, ou bien ne pas le faire. Mais il faut choisir. La foi chrétien n’est pas d’abord un sentiment, mais plutôt un choix : je dois choisir de faire confiance ou bien de ne pas faire confiance  à ceux qui ont vu et touché Jésus après sa mort et qui ont annoncé cet événement extraordinaire.
2 Deuxième volet : Notre condition de croyants face à cet événement.
Compte tenu que Jésus ressuscité est monté au Ciel, comment je peux profiter de sa résurrection, comment je peux apercevoir sa présence et me réjouir de sa proximité ? Comment ? …En gardant la communion avec ceux qui l’ont vu, touché et écouté !  En gardant la communion avec les témoins (les apôtres) auxquels Jésus s’est montré et à leurs successeurs. C'est-à-dire garder leurs enseignements, garder leur doctrine, garder les sacrements que ils ont reçus de Jésus et qu’ils ont transmis au peuple de Dieu au fil des siècles.  Nous ne devons tomber dans la même erreur des juifs qui dans le désert se révoltèrent contre Dieu. Pourquoi ? Parce que il ne gardèrent la communion avec ceux qui, les premiers, écoutèrent les promesses de Dieu. Dans al lettre aux Hébreux on dit à ce sujet : «Car nous aussi nous avons reçu une bonne nouvelle absolument comme ceux-là (les juifs au désert). Mais la parole qu'ils avaient entendue ne leur servit de rien, parce qu'ils ne restèrent pas en communion par la foi avec ceux qui écoutèrent ». (Héb 13,2)
Si nous ne gardons pas la communion avec ceux qui écoutèrent (les apôtres), même si nous écoutons la bonne nouvelle, cette parole-ci ne nous servira de rien ! Combien de groupes chrétiens autours de nous. Est-ce qu’ils ont gardé la communion avec les apôtres et leurs successeurs, le Pape et tous les évêques de l’Eglise ? No ! Et alors écouter la Parole, la bonne nouvelle ne leur servira de rien ! » Frères et sœurs, gardons la communion avec l’Eglise catholique, elle jaillit tout directement du témoignage des apôtres. C’est ainsi que le Seigneur Jésus restera parmi nous jusqu’à la fin du monde. 
   
Riassunto in italiano
La resurrezione è un fatto. Qualcuno ha visto, toccato è abbracciato Gesù risorto, come queste donne
di cui ci parla Matteo. Anche Matteo ha sentito questo annuncio della resurrezione di Gesù;
 lui ha creduto e ha raccontato.
Ci si può credere o non credere, ma comunque qualcuno dice di aver visto e toccato. A noi la scelta.
Secondo aspetto. Gesù risorto non è più visibile ai nostri occhi. Come poterne sperimentare la presenza?
Vivendo in comunione con coloro che sono stati testimoni, cioè gli apostoli. Noi non possiamo sperimentare la presenza di Gesù risorto se non custodiamo gelosamente una comunione di dottrina, di vita e di culto con gli apostoli e i loro successori (il Papa e i Vescovi).
Quante sette qui in Bènin parlano di Gesù risorto!
Sono esse in comunione con i successori diretti degli apostoli? No!
 E allora ascoltare la Buon Novella non gioverà loro.
Come è detto nella lettera agli Ebrei..."La parola che avevano ascoltato non gli servì a nulla,
perché non restarono in comunione di fede con quelli che ascoltarono".(Eb 4,2)
Buona resurrezione

Oggi, 23 aprile, mancano 209 giorni all'arrivo di Papa Benedetto XVI in Bénin
     

Commentaire à l'Evangile du Jeudì Saint: "Messa in coena Domini" - 21 avril 2011-

Il nous a donné l'exemple!

« Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. 15 Car c'est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j'ai fait pour vous ». –Jn 13,15.
Dans la Préface (la prière qui introduit le Sanctus) on dira dans quelques instants cette phrase : « C’est lui le prêtre eternel et véritable qui apprit à ses disciples comment perpétuer son sacrifice ; il s’est offert à toi en victime pour notre salut ; il nous a prescrit d’accomplir après lui cette offrande pour célébrer son mémorial ».
Donc Jésus même veut que nous célébrions le mémorial de son sacrifice. Il nous apprend deux manières de le faire, deux manières qui sont étroitement liées.
Voici la 1° manière de faire mémoire du sacrifice de Jésus, de le rendre actuel à nos jours : Le célébrer dans le culte, voire ici à l’autel. En célébrant l’Eucharistie, chaque fois que des chrétiens célèbre l’Eucharistie, on offre à Dieu le Père le sacrifice de Jésus, et en offrant à Dieu le Père le sacrifice de Jésus nous célébrons justement le mémorial de son sacrifice.
2° manière: vivre et imiter le sacrifice de Jésus au quotidien. Jésus a lavé les pieds des apôtres pour nous laisser l’exemple afin que nous fassions de même:
« Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car c'est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j'ai fait pour vous ». –Jn 13,15.
Cette manière est le but de la mission de Jésus ; Jésus est venu rétablir l’humanité dans la paix, dans l’amour, dans le service réciproque. Jésus est venu pour que les hommes retrouvent la voie perdue, le véritable chemin de la joie qui est celui du service réciproque, mutuel. Jésus nous a fait comprendre que non pas l’égoïsme mais se sacrifier pour les autres rend la vie heureuse, digne d’être vécu. C’est ce service mutuel qui rend présent Jésus à nos jours. Si nous lavons les pieds de nos frères, c'est-à-dire, si nous cherchons le bonheur de nos frères jusqu’au sacrifice de nous même, nos contemporains nous ferons confiance, pourrons dire : «les voici des chrétiens fiables ! »,
Bref nous serons un mémorial permanent du sacrifice, de la mission de Jésus.
Une seule chose reste à dire : les deux manières de faire mémoire du sacrifice de Jésus doivent aller ensemble. Sans la célébration de l’Eucharistie qui  me donnera la force de me sacrifier pour les autres ? Sans la présence de Jésus-Eucharistie dans ma vie comment pourrai-je imiter les attitudes de Jésus.
L’Eucharistie doit rester le centre de notre vie chrétienne, le centre incontournable, mais ce centre et source d’amour qui est l’Eucharistie-célébrée doit nous pousser vers la périphérie de ceux qui sont dans la souffrance, dans l’angoisse, la détresse, la marginalisation.
Malheur à moi si je célèbre le sacrifice de Jésus à l’autel et après je ne le célèbre pas dans la vie. Malheur à vous aussi, si vous venez célébrer le sacrifice de Jésus et vous négliger le commandement de la charité. Suivons l’exemple de Jésus qui en lavant les pieds des apôtres a affirmé son désir de donner sa vie pour nous tous.     
  

venerdì 15 aprile 2011

Commento al Vangelo Dom delle Palme anno A 17 apr 11

L’acqua di Pilato non lava
(cf Mt 27,11-26)

Testo
11 Jésus fut amené en présence du gouverneur et le gouverneur l'interrogea en disant: "Tu es le Roi des Juifs?" Jésus répliqua: "Tu le dis." 12 Puis, tandis qu'il était accusé par les grands prêtres et les anciens, il ne répondit rien. 13 Alors Pilate lui dit: "N'entends-tu pas tout ce qu'ils attestent contre toi?" 14 Et il ne lui répondit sur aucun point, si bien que le gouverneur était fort étonné.
 15 A chaque Fête, le gouverneur avait coutume de relâcher à la foule un prisonnier, celui qu'elle voulait. 16 On avait alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas. 17 Pilate dit donc aux gens qui se trouvaient rassemblés: "Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus que l'on appelle Christ?" 18 Il savait bien que c'était par jalousie qu'on l'avait livré.
 19 Or, tandis qu'il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire: "Ne te mêle point de l'affaire de ce juste; car aujourd'hui j'ai été très affectée dans un songe à cause de lui."
 20 Cependant, les grands prêtres et les anciens persuadèrent aux foules de réclamer Barabbas et de perdre Jésus. 21 Prenant la parole, le gouverneur leur dit: "Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche?" Ils dirent: "Barabbas." 22 Pilate leur dit: "Que ferai-je donc de Jésus que l'on appelle Christ?" Ils disent tous: "Qu'il soit crucifié!" 23 Il reprit: "Quel mal a-t-il donc fait?" Mais ils criaient plus fort: "Qu'il soit crucifié!" 24 Voyant alors qu'il n'aboutissait à rien, mais qu'il s'ensuivait plutôt du tumulte, Pilate prit de l'eau et se lava les mains en présence de la foule, en disant: "Je ne suis pas responsable de ce sang; à vous de voir!" 25 Et tout le peuple répondit: "Que son sang soit sur nous et sur nos enfants!" 26 Alors il leur relâcha Barabbas; quant à Jésus, après l'avoir fait flageller, il le livra pour être crucifié.

Commento
E’ una realtà che si impone : l’acqua che Pilato ha usato per sciacquarsi le mani e proclamare la sua estraneità al problema- Gesù non ha assolto la sua funzione. Pilato è rimasto e rimarrà al contrario il simbolo della vigliaccheria, della colpa di tutti quelli che, volendo togliersi dall’imbarazzo dei problemi, se ne fanno doppiamente responsabili, di tutti quelli che sperando di salvare “capra e cavoli”, perdono capra, cavoli e dignità, a perpetua vergogna. A livello di giustizia civile Gesù resta un accusato in attesa di giudizio. Sebbene meditiamo sempre alla prima stazione della “Via Crucis” la condanna di Gesù, dovremmo riconoscere che Gesù non ha ricevuto alcuna condanna dall’autorità competente del tempo; è stato linciato. I capi giudei, ai quali Roma aveva concesso una certa autonomia, non avevano tuttavia il diritto di vita e di morte sui loro correligionari, e per questo si trovano costretti a ricorrere al Governatore Pilato.
Pilato consegna Gesù al linciaggio dei suoi fratelli, perché di questo si tratta. Il processo di Gesù resta un processo aperto sulla storia, un processo aperto alla sentenza che ognuno nel suo cuore è obbligato a pronunciare. Colpevole o innocente? Vero o falso?
Ci sono stati in questi 2000 anni talmente tanti uomini che hanno dato la vita per Cristo, talmente tanti uomini che al contrario si sono opposti con ogni violenza a tutto ciò che si riferiva a Cristo, che non si può più restare in posizione di neutralità. Due possibilità: o Cristo è veramente risorto dimostrando la sua divinità, oppure tutto ciò che si dice di Lui e che i successori degli Apostoli hanno continuato ad annunciare è un insieme di storie deformate e maliziosamente addomesticate per attribuirsi potere e prestigio.
Pilato ha un volto europeo, un volto africano e forse tanti altri ancora.
Quello europeo evita di porsi il problema dell’identità di Gesù, lo lascia piuttosto risolvere alle folle, a quello che gli altri dicono di Lui. Nonostante la crisi si dorme al coperto, si mangia tre volte al giorno, grazie a una qualche pensione anche il futuro non è troppo incerto e di conseguenza a cosa serve prendere una decisione sull’identità di Gesù. La domanda poi sulla verità è ancor meno urgente: anche il Pilato versione originale chiese: “che cos’è la verità?” e non fece però più di tanto per darsi risposta. Il Pilato europeo non scaccia Gesù dalla sua vita ma nemmeno fa niente per tenerlo in vita.
Il pilato africano se ne lava le mani perché la verità di e su Gesù non è poi così importante: contentare la folla sembra il modo più sicuro per tenere il potere e salvaguardare i propri interessi, e allora anche se Gesù sembra innocente, che se ne faccia quello che si vuole visto che non “mi conviene”.
 Anche lui non ama prendere una posizione netta e definita, scegliendo una cosa e rigettando l’altra. Qualora sceglie Gesù cerca simultaneamente di scegliere anche Barabba,  i farisei, la Maddalena, i sadducei, Giuda e chi più ne ha più ne metta. All’occorrenza tutti possono tornare utili. Ad ogni nuovo problema si userà o l’uno o l’altro. Se Gesù non mi da’ da mangiare, se non mi tira fuori da una brutta questione che mi si presenta, allora vado da Barabba, e se neanche Barabba funziona vado dai farisei, e così via fino a che non trovo il jolly che funziona.
In ogni caso l'acqua di Pilato, sia europeo o africano, non lava!



Oggi, 15 aprile 2011, mancano 217 giorni all'arrivo di Papa Benedetto XVI in Bénin

martedì 5 aprile 2011

Commento al Vangelo V Dom Quar anno A 10 apr 11

Andiamo anche noi a morire con lui
( cf Gv 11,1-45)
  

11 Il y avait un malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de sa soeur Marthe. 2 Marie était celle qui oignit le Seigneur de parfum et lui essuya les pieds avec ses cheveux; c'était son frère Lazare qui était malade. 3 Les deux soeurs envoyèrent donc dire à Jésus: "Seigneur, celui que tu aimes est malade." 4 A cette nouvelle, Jésus dit: "Cette maladie ne mène pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu: afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle."
5 Or Jésus aimait Marthe et sa soeur et Lazare.
6 Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore dans le lieu où il se trouvait; 7 alors seulement, il dit aux disciples: "Allons de nouveau en Judée." 8 Ses disciples  lui dirent:  "Rabbi, tout  récemment les  Juifs cherchaient à te lapider, et tu retournes là-bas!" 9 Jésus répondit:

 "N'y a-t-il pas douze heures de jour?
 Si quelqu'un marche le jour, il ne bute pas,
   parce qu'il voit la lumière de ce monde;
10 mais s'il marche la nuit, il bute,
   parce que la lumière n'est pas en lui."

11 Il dit cela, et ensuite: "Notre ami Lazare repose, leur dit-il; mais je vais aller le réveiller." 12 Les disciples lui dirent: "Seigneur, s'il repose, il sera sauvé." 13 Jésus avait parlé de sa mort, mais eux pensèrent qu'il parlait du repos du sommeil. 14 Alors Jésus leur dit ouvertement: "Lazare est mort, 15 et je me réjouis pour vous de n'avoir pas été là-bas, afin que vous croyiez. Mais allons auprès de lui!" 16 Alors Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples: "Allons, nous aussi, pour mourir avec lui!"
17 A son arrivée, Jésus trouva Lazare dans le tombeau depuis quatre jours déjà. 18 Béthanie était près de Jérusalem, distant d'environ quinze stades, 19 et beaucoup d'entre les Juifs étaient venus auprès de Marthe et de Marie pour les consoler au sujet de leur frère. 20 Quand Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. 21 Marthe dit à Jésus: "Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. 22 Mais maintenant encore, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera." 23 Jésus lui dit: "Ton frère ressuscitera" -- 24 "Je sais, dit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour." 25 Jésus lui dit:

 "Je suis la résurrection.
 Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra;
26 et quiconque vit et croit en moi
   ne mourra jamais.
 Le crois-tu?"

27 Elle lui dit: "Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde."
28 Ayant dit cela, elle s'en alla appeler sa soeur Marie, lui disant en secret: "Le Maître est là et il t'appelle." 29 Celle-ci, à cette nouvelle, se leva bien vite et alla vers lui. 30 Jésus n'était pas encore arrivé au village, mais il se trouvait toujours à l'endroit où Marthe était venue à sa rencontre. 31 Quand les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et la consolaient la virent se lever bien vite et sortir, ils la suivirent, pensant qu'elle allait au tombeau pour y pleurer.
32 Arrivée là où était Jésus, Marie, en le voyant, tomba à ses pieds et lui dit: "Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort!" 33 Lorsqu'il la vit pleurer, et pleurer aussi les Juifs qui l'avaient accompagnée, Jésus frémit en son esprit et se troubla. 34 Il dit: "Où l'avez-vous mis?" Ils lui dirent: "Seigneur, viens et vois." 35 Jésus pleura. 36 Les Juifs dirent alors: "Voyez comme il l'aimait!" 37 Mais quelques-uns d'entre eux dirent: "Ne pouvait-il pas, lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, faire aussi que celui-ci ne mourût pas?" 38 Alors Jésus, frémissant à nouveau en lui-même, se rend au tombeau. C'était une grotte, avec une pierre placée par-dessus. 39 Jésus dit: "Enlevez la pierre!" Marthe, la soeur du mort, lui dit: "Seigneur, il sent déjà: c'est le quatrième jour." 40 Jésus lui dit: "Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu?" 41 On enleva donc la pierre. Jésus leva les yeux en haut et dit:

 "Père, je te rends grâces de m'avoir écouté.
42 Je savais que tu m'écoutes toujours;
   mais c'est à cause de la foule qui m'entoure
   que j'ai parlé,
   afin qu'ils croient que tu m'as envoyé."

43 Cela dit, il s'écria d'une voix forte: "Lazare, viens dehors!" 44 Le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, et son visage était enveloppé d'un suaire. Jésus leur dit: "Déliez-le et laissez-le aller."

45 Beaucoup d'entre les Juifs qui étaient venus auprès de Marie et avaient vu ce qu'il avait fait, crurent en lui.

Commento

L’anno scorso proprio di questi tempi sono stato toccato in modo particolare da due morti.
La prima, quella di una ragazza beninese ritrovata morta ai bordi della pista di terra, non lontano dal nostro convento. Una ragazza sconosciuta di cui nessuno ha saputo dire nome, cognome, villaggio né tantomeno la causa della morte. L’hanno trovata lì ai bordi della strada, stesa su un ciglio d’erba: tutto qui. L’altra, quella di Ilaria: una ragazza di una certa Parrocchia di una certa Diocesi italiana, che ho avuto a un campo scuola e che conoscevo discretamente bene. Lei è morta di un male incurabile il 7 aprile dell’anno scorso. Due storie diverse, molto diverse, ma con uno stesso destino. Di morte? No, di vita!
Mi colpiscono nel Vangelo della “rianimazione” di Lazzaro le parole di Tommaso, detto il gemello (Didimo): “andiamo anche noi a morire con lui”. Nel Vangelo di Giovanni spesso i dialoghi di Gesù sono intessuti di equivoci che svelano gradualmente il vero senso.
I suoi avevano appena espresso lo stupore per il desiderio di Gesù di tornare in Giudea (dove si trova Betania) dove poco tempo prima i giudei avevano cercato di lapidarlo e di fronte alla risolutezza di Gesù, Tommaso prende atto seriamente della sua scelta di aver seguito il suo maestro e dichiara: “andiamo anche noi a morire con lui”.
Gesù si avviava a Betania per fare il segno più grande dei sette raccontati dall’evangelista Giovanni, quello della resurrezione di Lazzaro, e Tommaso pensa alla morte. Gesù è figlio della luce , Gesù è La Luce, come abbiamo ascoltato Domenica scorsa, ma l’uomo vede davanti a sé solo il muro della morte. Però Tommaso, detto il gemello, accetta la sfida di camminare con Gesù nelle 12 ore di luce del giorno durante le quali splende Gesù, luce del mondo e invita gli altri a fare lo stesso: “andiamo anche noi …. a morire con lui”
Questo discepolo era soprannominato Didimo, che significa gemello. Gemello di chi? Dove è il fratello che dovrebbe rassomigliargli come una goccia d’acqua in quanto gemello? Fratello, sei tu che leggi. Il fratello gemello di Tommaso devo essere io che mi avvicino a Gesù attraverso questa parola di vita, per dire anche io: “andiamo …”
Gesù è luce del mondo, Gesù è la resurrezione, chi crede e vive in lui vivrà in eterno. Gesù pone anche a noi la domanda posta a Marta “Credi tu questo?”
La morte di chi ci è vicino ci strappa un pezzo di vita, ci fa’ dire come a Marta e poi Maria: “Maestro, se tu fossi stato qui, nostro fratello Lazzaro non sarebbe morto”. Noi diciamo qualcosa di molto simile: “Signore, se è vero che sei Dio, perché permetti la morte di una giovane ragazza, bella, pulita e onesta, e lasci vivere troppo a lungo dittatori, assassini, pedofili etc.
Gesù ci pone una sola domanda: “Tu credi che io sono la resurrezione? Che chi crede e vive in me vivrà in eterno?”.
Se le nostra risposta è si, accettiamo l’esortazione di Tommaso, nostro fratello gemello: “andiamo anche noi a morire con lui!” Accettiamo di portare la fatica degli impegni familiari (figli ribelli, una fedeltà coniugale eroica da vivere, genitori che sembrano troppo severi …), la fatica del mio lavoro e della fedeltà a degli impegni presi, accettiamo di orientare le nostre scelte secondo i criteri del Vangelo; in poche parole accettiamo di morire a noi stessi, e accettiamo anche la morte fisica di chi perdendo la sua vita ci ha già tolto un po’ della nostra, anche se questo ci fa’ versare lacrime come è successo a Gesù.
Carissima amica beninese senza nome, carissima Ilaria, voi siete già arrivate. Io vi raggiungerò presto. Anche io voglio andare a morire con Lui”.

Oggi, 5 aprile '11, mancano 227 giorni all'arrivo di Benedetto XVI in Bénin

sabato 2 aprile 2011

Commento al Vangelo IV Dom Quar anno A 3 aprile 2011

Ciechi si, ma non al buio.(Cf Gv 9,1-41)

La luce, come l'acqua di Domenica scorsa, è anch'essa segno di salvezza. La luce scaccia le tenebre e le tenebre, sia fisiche che morali, sono il luogo dove si opera il male. Qui in Bénin la luce è l'unico mezzo di difesa contro il brigantaggio e i ladri in generale. Immersi nella boscaglia non ha senso né utilità erigere muri o mettere filo spinato, l'unica difesa è illuminare. La cosa che temono di più i ladri è di essere visti in faccia. Per il resto non temono nulla.
Alla grande veglia della notte di Pasqua, il primo atto di quella che giustamente è considerata la madre di tutte le veglie, è appunto la liturgia della luce. Per tre volte l'acclamazione "Cristo luce del mondo!" ci strappa al buio della nostra ignoranza e del nostro pecato.
A partire dal vangelo di questa Domenica siamo già proiettati in questo grande tema, Cristo luce del mondo, e ciò si realizza a partire dell'episodio del cieco nato: un uomo cieco dalla nascita che mendicava il suo vivere quotidiano e che senza nulla chiedere riceve il tocco benefico di Gesù. Questi fa del fango mescolando della terra con la sua saliva, la spalma sugli occhi del cieco il quale, dopo essersi lavato nella piscina di Siloe (Inviato), torna a vedere.
Eppure quel mondo pre-esisteva al cieco. Certo quel cieco non ne aveva alcuna percezione visiva perché viveva al buio, ma un buio soggettivo provocato dalla sua cecità, non dalla mancanza di luce.
La luce di Dio ha sempre brillato nel mondo fin dalla sua creazione, ma gli uomini hanno chiuso i loro occhi. Come? Volgendo le spalle a Dio, peccando contro Lui, volendosi appropriare della conoscenza del bene e del male che può appartenere solo a Dio creatore. Così facendo non hanno spento la luce, ma hanno spento i loro occhi, si sono tolti la possibilità di vedere le cose per quello che sono nella verità, e da lì sono nati tutti i problemi dell'uomo: cosmici, umani e spirituali, e da lì l'uomo ha iniziato a chiamare bene ciò che Bene non è, e a chiamare male ciò che male non è.
Ecco la Grazia di Cristo che viene a salvarci dalle conseguenze disastrose del nostro peccato, che viene a illuminarci, o se volete ad aprirci gli occhi. Quel cero pasquale acceso la notte di Pasqua, simbolo di Gesù risorto, ci parla! Ci dice che senza quella luce siamo al buio. Lui c'è sempre, brilla sempre, ma noi volendo fare a meno di quella luce prendiamo lucciole per lanterne e così possiamo cadere al più piccolo ostacolo. Quel cero pasquale poi viene acceso unicamente per noi in due momenti essenziali della nostra esistenza terrena: il giorno del nostro Battesimo e il giorno delle nostre esequie. L'inizio e la fine: a testimoniare che quella luce non ci abbandona mai, che non si spegnerà mai: Ma noi di quella luce cosa ne stiamo facendo? Continuiamo a crederci in–dipendenti dalla Grazia di Cristo, o ci abbandoniamo a lui e alla sua misericordia? Facciamo come i farisei che credono di vedere e restano nel peccato? E per i quali Gesù dice: "Se voi foste ciechi, voi non avreste alcun peccato; ma voi dite: Noi vediamo! Il vostro peccato rimane" (Gv 9,41).
Oppure facciamo come il cieco nato che riconosce la Grazia e a partire dalla Grazia ricevuta fa la sua professione di fede in Cristo e dice ad occhi aperti: "Credo Signore" (Gv 9,38).
Facciamo atto di umiltà e diciamoci: sono cieco! Quando sono triste e non sono contento devo dirmi: sono cieco, non sto vedendo le meraviglie di Dio nella mia vita! Non è che non ci sono; sono io che non le vedo, perché il mio peccato mi rende cieco. Quando vivo lontano dai sacramenti perché mi sto facendo un Dio a mia immagine e somiglianza devo  dirmi: sono cieco, non sto guardando il mondo alla vera luce che è quella di Cristo che ha affidato la sua Luce (la Grazia di Dio) alla sua Chiesa.
Cari amici, fate come noi cappuccini immersi nella boscaglia del Bénin: tenete sempre la luce accesa!
 Oggi, 2 aprile, mancano 230 giorni all'arrivo di Benedetto XVI in Bénin